La semaine dernière, les élèves de 3e du collège du Val de l'Indre qui ont choisi d'intégrer la DP3 (classe de découverte professionnelle de trois heures), ont invité parents et professeurs, pour présenter leur mini-entreprise dénommée Spoon Up, dont le slogan est : « Cuisinez à cuillère reposée ».

Lors de cette assemblée générale, Watson Lefeuvre, le jeune président de cette mini-entreprise a présenté le projet ; il a donné ensuite la parole à ses collaborateurs et chefs de service ; cette mini-entreprise s'inscrit dans le dispositif Entreprendre pour apprendre. Les collégiens sont accompagnés par Fabien Maignaut et Thierry Bourhis, leurs professeurs.

Leur démarche a consisté à retenir un produit et à réaliser une étude de marché ; ils ont ensuite concrétisé leur projet, après l'élaboration de prototypes et ont conçu deux supports en matière plastique (alimentaire) de cuillère qui ont la forme de personnages. Ils vont maintenant les fabriquer à l'aide d'imprimante 3D et les commercialiser fin janvier.  

  L'équipe est composée de quatorze élèves (sept garçons et sept filles). Ils sont répartis dans plusieurs services, en fonction de leurs compétences (direction, finances, technique, marketing et commercialisation, etc.)

Ils vont participer au Salon régional de la mini-entreprise, qui a lieu en mai, et seront présents au Salon des jeunes inventeurs et créateurs de Monts.

Contact : spoonup.me@gmail.com ; site : spoonupme.wixsite.

com/2016-17

Jeudi matin, le président du conseil départemental accompagné de Sylvie Giner et de Patrick Michaud, conseillers départementaux, et de Valérie Guillermic, maire, a été reçu par Jacques Dassy, principal du collège de Monts, et par son adjointe, Édith Barjolle.

Le collège du Val-de-l'Indre compte 536 élèves, dont environ 500 demi-pensionnaires qui prennent leur déjeuner au restaurant scolaire installé à l'étage de l'établissement tout comme les cuisines. 
A l'année, ce sont plus de dix tonnes de déchets qu'il faut manipuler et évacuer au rez-de-chaussée. Depuis la rentrée de septembre, un broyeur centrifugeuse et un éco-digesteur ont été installés ; le système fonctionne avec un broyeur intégré à la table de tri, équipée d'un système de détection laser muni d'un piège métallique. 
Le cycle de broyage se met en route tous les dix passages. Les déchets sont transportés dans le local poubelles, via un tuyau relié à une centrifugeuse qui sépare les matières liquides des solides, la pulpe.
Celle-ci est placée ensuite dans un éco-digesteur enzymatique qui la transforme en matière sèche en vingt-quatre heures. Les déchets, qui représentaient auparavant 280 kg par semaine, sont réduits à 6 kg.

5.000 € annuels économisés

On pourra ainsi passer avec ce système de 10,5 t de déchets par an à 220 kg. 
Le coût de cette installation est de 46.225 €, hors travaux. Il permet une économie de l'ordre de 5.000 € annuels pour l'enlèvement des déchets et moins de pénibilité pour les agents.
Ce processus est conduit dans une démarche éco-citoyenne avec une sensibilisation des élèves. « Cette action est un maillon qui s'insère dans l'éducation des enfants pour faire baisser le gaspillage et maigrir les poubelles, a précisé Jean-Gérard Paumier. 
« Le temps économisé en manipulation par les agents leur permet d'accomplir d'autres tâches, comme la préparation de plats ou de desserts. » 

A l'issue de la visite, le président du conseil départemental, les élus présents et l'équipe dirigeante du collège ont pris leur repas, préparé par Sébastien Couraillon et son équipe, dans le restaurant scolaire, au milieu des élèves. Ils ont pu ensuite tester le fonctionnement du broyeur-centrifugeuse.centrifugeuse.

 Sébastien Couraillon verse les déchets alimentaires broyés dans l'éco-digesteur, ultime étape du recyclage.

Mr. Lesoult a animé avec enthousiaste la soirée.

Vendredi, le collège Val de l'Indre a fêté le nombre « Pi » au cours d'une journée baptisée « la journée de Pi ou Pi Day » (*). Une initiative lancée par le professeur de mathématiques Alain Comte et qui a reçu le soutien de ses collègues, de la direction du collège, en la personne du principal Jacques Dassy, mais aussi l'adhésion des collégiens et de leurs parents.

En soirée, le collège a ainsi accueilli plusieurs centaines de parents, venus assister aux différentes animations proposées par les collégiens et leurs professeurs : réalisation par plusieurs classes du symbole vivant de Pi sur le plateau d'éducation physique, concours du gâteau le plus original représentant Pi, de la plus belle construction géométrique de Pi, fabrication de Pi à la fraiseuse à commande numérique, résolution d'énigmes, vidéos sur la découverte de Pi, etc. Puis, vers 19 h 30, animé par M. Lesoult, le très attendu concours de récitation des décimales de Pi, par les collégiens volontaires, a commencé dans un silence religieux. Puis la soirée s'est poursuivie par la remise des prix aux lauréats et la dégustation des gâteaux.

Les lauréats des concours sont : 

- Récitation de décimales, 13 candidats : 1re, Lorette Bazard (4e A), avec 299 décimales ; 2e, Laurine Doucet (5e C), 228 décimales ; 3e, Thomas Gosset, avec 215 décimales. 

- Construction géométrique : 1er, Jonathan Estevez (6e C) ; 2e, Bernard Demiau (5e C) ; 3e, Denis Renan (4e B). 

- Gâteau le plus original : Emma Bourrasseau et Allyson Lahaye (3e) pour une mousse orange aux croquants de spéculos.

 (*) Pourquoi le 14 mars est-il le Pi Day ? Parce qu'en notation anglo-saxonne, le quatorzième jour du troisième mois s'écrit 3.14, c'est-à-dire la valeur simplifiée du nombre Pi.

Les contrôles de ceintures vont s'intensifier dans les cars scolaires.

le chiffre

Trois cents personnes ont perdu la vie l'an dernier, en France, faute d'avoir bouclé leur ceinture de sécurité. « Trois cents vies qui auraient pu être sauvées », considère l'adjudant Joncour, de la compagnie de gendarmerie de Tours, lors du contrôle à bord des cars de transport scolaire, hier après-midi, au collège de Monts, opération soutenue par le conseil départemental d'Indre-et-Loire et son président, Jean-Yves Couteau.

« Le but est de faire prendre conscience que non seulement des vies peuvent être sauvées, mais que les blessures éventuellement occasionnées seraient moins graves en attachant la ceinture de sécurité. » Depuis le 1er septembre, tous les véhicules de transport scolaire doivent en effet être dotés de ces équipements indispensables.

« Spontanément, on constate malheureusement qu'une part non négligeable de collégiens ne la met pas », déplore le militaire. 

Et même si les chauffeurs doivent rappeler les consignes, ce sont les parents qui, au final, devront s'acquitter de l'amende de 135 € en cas de défaut du port de la ceinture. Comme en voiture.

Pour mémoire, l'an dernier, il y a eu deux accidents de véhicules de transport de personnes, dont un avec des collégiens à bord. Tous n'avaient pas leur ceinture.